O cortiço


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— Ah! estás ainda ai?... fizeste bem, — disse Leôncio mal avistou Isaura, que trêmula e confusa não ousara sair do cantinho, a que se abrigara, e onde fazia mil votos ao céu para que seu senhor não a visse, nem se lembrasse dela naquele momento. — Isaura, continuou ele, — pelo que vejo, andas bem adiantada em amores!... estavas a ouvir finezas daquele rapazola... — Tanto como ouço as suas, meu senhor, por não ter outro remédio. Uma escrava, que ousasse olhar com amor para seus senhores, merecia ser severamente castigada.
- Oh! es-tu encore là ?... tu as bien fait », dit Leôncio dès qu'il aperçut Isaura, qui, tremblante et confuse, n'avait pas osé quitter le coin où elle s'était réfugiée, et où elle avait fait mille vœux au ciel pour que son maître ne la voie pas, ni ne se souvienne d'elle à ce moment-là. — Isaura, continua-t-il, — d'après ce que je vois, tu es bien avancée en amour !... tu écoutais les subtilités de ce jeune homme... autre choix. Une esclave qui osait regarder ses maîtres avec amour méritait d'être sévèrement punie.

— Mas tu disseste alguma coisa àquele estouvado, Isaura?... — Eu?! — respondeu a escrava perturbando-se; — eu, nada que possa ofender nem ao senhor nem a ele... — Pesa bem as tuas palavras, Isaura; olha, não procures enganar-me. — Nada lhe disseste a meu respeito? — Nada. — Juras? — Juro, — balbuciou Isaura. — Ah! Isaura, Isaura!... tem cuidado. Se até aqui tenho sofrido com paciência as tuas repulsas e desdéns, não estou disposto a suportar que em minha casa, e quase em minha presença, estejas a escutar galanteios de quem quer que seja, e muito menos revelar o que aqui se passa. Se não queres o meu amor, evita ao menos de incorrer no meu ódio.
— Mais as-tu dit quelque chose à cet téméraire, Isaura ?... — Moi ?! répondit l'esclave troublé ; — Moi, rien qui puisse t'offenser, toi ou lui... — Pese bien tes paroles, Isaura ; écoutez, n'essayez pas de me tromper. « Tu ne lui as pas parlé de moi ? - Quoi que ce soit. — Vous jurez ? "Je le jure," balbutia Isaura. - Oh! Isaura, Isaura !... fais attention. Si jusqu'à présent j'ai patiemment subi vos répulsions et votre dédain, je ne veux pas supporter que chez moi, et presque en ma présence, vous écoutiez les compliments de qui que ce soit, et encore moins révéler ce qui se passe. ici. Si tu ne veux pas de mon amour, évite au moins d'encourir ma haine.

— Perdão, senhor, que culpa tenho eu de andarem a perseguir-me? — Tens alguma razão; estou vendo que me verei forçado a desterrar-te desta casa, e a esconder-te em algum canto, onde não sejas tão vista e cobiçada... — Para quê, senhor... — Basta; não te posso ouvir agora, Isaura. Não convém que nos encontrem aqui conversando a sós. Em outra ocasião te escutarei. — preciso estorvar que aquele estonteado vã intrigar-me com Malvina — murmurava Leôncio retirando-se. Ah! cão! maldita a hora em que te trouxe à minha casa! — Permita Deus que tal ocasião nunca chegue! — exclamou tristemente dentro da alma a rapariga, vendo seu senhor retirar-se.
— Excusez-moi, monsieur, quel tort ai-je pour qu'ils me poursuivent ? - Tu as raison; Je vois que je serai forcé de vous bannir de cette maison, et de vous cacher dans quelque coin, où vous ne serez pas ainsi vu et convoité... —Pourquoi, monsieur... —Assez ; Je ne t'entends plus, Isaura. Nous ne devrions pas être trouvés ici en train de parler seuls. À une autre occasion, je vous écouterai. "Je dois empêcher cet imbécile hébété d'essayer de m'intriguer avec Malvina", murmura Leôncio en se retirant. Oh! chien! Maudite soit l'heure où je t'ai amené chez moi ! « Dieu veuille qu'une telle occasion ne se présente jamais ! - s'exclama tristement la jeune fille dans son âme en voyant son maître partir.

Ela via com angústia e mortal desassossego as continuas e cada vez mais encarniçadas solicitações de Leôncio, e não atinava com um meio de opor-lhes um paradeiro. Resolvida a resistir até à morte, lembrava-se da sorte de sua infeliz mãe, cuja triste história bem conhecia, pois a tinha ouvido, segredada a medo e misteriosamente, da boca de alguns velhos escravos da casa, e o futuro se lhe antolhava carregado das mais negras e sinistras cores. Revelar tudo a Malvina era o único meio, que se lhe apresentava ao espírito, para pôr termo às ousadias do seu marido, e atalhar futuras desgraças. Mas Isaura amava muito sua jovem senhora para ousar dar semelhante passo, que iria derramar-lhe no seio um pego de desgostos e amarguras, quebrando-lhe para sempre a risonha e doce ilusão em que vivia.
Elle voyait avec une angoisse et un malaise mortel les demandes continuelles et de plus en plus féroces de Leoncio, et elle ne pouvait trouver un moyen de s'opposer à leur localisation. Résolue à résister jusqu'à la mort, elle se souvint du sort de sa mère malheureuse, dont elle connaissait bien la triste histoire, car elle l'avait entendue, secrètement effrayante et mystérieusement, de la bouche de quelques anciens esclaves de la maison, et l'avenir s'annonçait lourd. pour elle des couleurs les plus noires et les plus sinistres. Tout révéler à Malvina était le seul moyen auquel elle pouvait penser pour mettre un terme à l'audace de son mari et couper court à de futurs malheurs. Mais Isaura aimait trop sa demoiselle pour oser faire un tel pas, qui répandrait dans son sein une masse de dégoûts et d'amertume, brisant à jamais la riante et douce illusion dans laquelle elle vivait.

Preferia antes morrer como sua mãe, vitima das mais cruéis sevícias, do que ir por suas mãos lançar uma nuvem sinistra no céu até ali tão sereno e bonançoso de sua querida senhora.
Il aimait mieux mourir comme sa mère, victime des abus les plus cruels, que de passer par ses mains pour jeter un nuage sinistre dans le ciel jusque-là aussi serein et de bonne foi que sa chère dame.

O pai de Isaura, o único ente no mundo, que à exceção de Malvina se interessava por ela, pobre e simples jornaleiro, não se achava em estado de poder protegê-la contra as perseguições e violências de que se achava ameaçada. Em tão cruel situação Isaura não sabia senão chorar em segredo a sua desventura, e implorar ao céu, do qual somente podia esperar remédio a seus males.
Le père d'Isaura, la seule personne au monde qui, à l'exception de Malvina, s'intéressait à elle, une pauvre et simple journalière, n'était pas en mesure de la protéger contre les persécutions et les violences dont elle était menacée. Dans une situation aussi cruelle, Isaura ne pouvait que pleurer en secret sur son malheur et implorer le ciel, dont elle ne pouvait qu'espérer un remède à ses maux.

Bem se compreende pois agora aquele acento tão dorido, tão repassado de angústia, com que cantava a sua canção favorita. Malvina enganava-se atribuindo sua tristeza a alguma paixão amorosa. Isaura conservava ainda o coração no mais puro estado de isenção. Com quanto mais dó não a teria lastimado sua boa e sensível senhora, se pudesse adivinhar a verdadeira causa dos pesares que o ralavam.
Alors maintenant, vous pouvez comprendre cet accent, si douloureux, si plein d'angoisse, avec lequel il a chanté sa chanson préférée. Malvina eut le tort d'attribuer sa tristesse à quelque passion amoureuse. Isaura gardait toujours son cœur dans le plus pur état d'exemption. Avec combien plus de pitié sa bonne et sensible maîtresse l'aurait-elle affligée, si elle avait pu deviner la véritable cause des douleurs qui le tourmentaient.



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